DIVINE SOLITUDE
1986, art et essai, 28 min
L'art insolite de la danseuse et chorégraphe Nana Gleason.
UNE PENCÔTE CHORÉGRAPHIQUE
Pour la première fois à l'écran, les oeuvres solos de la danseuse et chorégraphe Nana Gleason.
Véritable alchimiste de la danse, Gleason allie au vocabulaire modernes des influences classiques, africaines et orientales en un mélange tout aussi insolite qu'envoûtant. Subtiles déploiements, ses chorégraphies tournent souvent autour d'un objet que la danseuse s'incorpore, tel un nouveau membre, s'éveillant à sa nature métamorphosée.
Dans les traces de la Kundalini, Divine Solitude nous entraîne dans une démarche initiatique jusqu'à la source de l'être, là où l'espace se fond au néant, le temps s'arrête et où, avec toute la création, nous contemplons notre solitude.
Un film de danse éblouissant...
Larivière garde ses distances, évite la bravade et signe une oeuvre d'art remarquable.
Divine Solitude va droit à l'essentiel. Il est unique, intemporel, universel.
Réalisé avec finesse, ce film fait beaucoup plus que de présenter l'œuvre remarquable et inusité de Gleason, mais agence habilement montage, éclairage et son à ses chorégraphies.
Gleason est une danseuse envoutante et le film de Larivière nous la révèle avec amour.
Divine solitude vaut le détour...
Il montre jusqu'à quel point la caméra est avide de mouvement pur.